Le travail dans le potager bat maintenant son plein. De nombreuses espèces sont semées ou plantées, certaines sont même déjà récoltées. Lors de l'occupation des plates-bandes, il convient de respecter des rotations de cultures et des cultures mixtes judicieuses. Cela permet de maintenir une vie saine dans le sol et de favoriser la croissance de plantes potagères vigoureuses et saines, sans avoir recours à des produits phytosanitaires ou à une quantité excessive d'engrais.

Il faut :

1. des semences et des plants : des semences saines et aptes à germer ou des jeunes plants sains de légumes semés ou repiqués en juin.
2. des engrais : des engrais verts, des pesticides, des engrais chimiques, etc. Outils : outil pour ameublir superficiellement le sol (cultivateur, cultivateur à rouleau, coupe-plat, râteau ou herse à main), râteau, pelle, outil de plantation pour les jeunes plants (bois de plantation, truelle, couteau).
3. Accessoires : cordeau de plantation, étiquettes, chariot de transport ou brouette, éventuellement film de paillage, matériau non tissé ou filets de protection des cultures (disponibles dans les magasins spécialisés).

• Dans l'agriculture, elle est connue sous le nom de rotation des cultures et suit le principe de l'agriculture triennale historique : deux années de culture ont été suivies d'une année de jachère. Cette pratique repose sur la constatation que les plantes cultivées épuisent (unilatéralement) le sol lorsqu'elles sont cultivées pendant une longue période au même endroit. Outre l'extraction d'éléments nutritifs, cette fatigue du sol est également causée par des substances émises par les racines des plantes et qui s'accumulent dans le sol lorsque les mêmes plantes sont cultivées au même endroit pendant une période prolongée.
• Dans le potager, les petites surfaces sont cultivées de manière relativement intensive. Il est d'autant plus important de respecter une certaine rotation des cultures pour éviter que le sol ne s'épuise.
• Pour ce faire, divisez la surface disponible en trois quartiers (qui peuvent chacun comporter plusieurs planches) et cultivez chaque année, en alternance, des légumes ayant des besoins nutritifs différents : cultivez d'abord des plantes à forte croissance, puis des plantes à moyenne croissance et enfin des plantes à faible croissance - jusqu'à ce que la quatrième année, l'occupation initiale des planches soit à nouveau atteinte.
• Les légumes à forte croissance sont ceux qui ont des besoins élevés en substances nutritives** (par exemple tous les choux, la pomme de terre, le concombre, le poireau, le céleri, la courgette et la courge), les légumes à moyenne croissance ont des besoins moyens en substances nutritives** (oignons, carottes, betteraves rouges, salades, fenouil, radis, épinards et chou-rave) et les légumes à faible croissance n'ont besoin que de faibles quantités de substances nutritives** (haricots, pois et herbes aromatiques).

• Le principe de la culture mixte repose sur le fait qu'il existe également dans le monde végétal des partenariats ou des voisinages qui fonctionnent différemment. Certaines plantes forment des communautés naturelles et harmonieuses et s'encouragent mutuellement dans leur croissance
• En surface, cela se traduit par le fait que les plantes ne se bousculent pas avec leurs feuilles et leurs fruits et ne se font pas concurrence pour la lumière et l'air.
• Au niveau des racines (souterraines), le voisinage adéquat est encore plus important. Dans les cultures mixtes, les plantes prélèvent différentes quantités d'éléments nutritifs dans le sol et y libèrent simultanément différentes substances, de sorte que l'effet de fatigue du sol dû à l'accumulation d'une substance dans le sol ne peut guère se manifester.
• Dans les communautés végétales "fonctionnelles", ces exsudats racinaires peuvent même aider à se défendre mutuellement contre les parasites et les maladies. Les substances odorantes émises par les plantes dans l'environnement peuvent avoir le même effet.
• Les mélanges particulièrement favorables sont par exemple: carottes précoces et oignons ; carottes tardives et poireaux ; haricots nains, betteraves rouges et sarriette ; carottes, salade et ciboulette, céleri et poireau ; salade, radis et chou-rave ; concombre et aneth.
• Les combinaisons particulièrement défavorables sont: les haricots nains et les oignons, la salade et le persil, les petits pois et les haricots, les tomates et les petits pois, le fenouil et les tomates, le chou et les oignons.