Montre S.A.R. Rescue-Timer Ø 42 mm automatique

Les croiseurs de secours en mer de la Société allemande de sauvetage des naufragés (DGzRS) naviguent de jour comme de nuit, par tous les temps, sous une pluie battante et des rafales d'ouragan, sous de lourds brisants et une mer déchaînée. "Bateau en haut, bateau en bas, une danse infernale !" Les mots de la ballade d'Otto Ernst, Nis Randers, résonnent encore aujourd'hui. Une montre-bracelet adaptée à ces conditions exceptionnelles doit "seulement" répondre à deux exigences : Elle doit indiquer l'heure de manière fiable dans toutes les situations, et elle ne doit pas se casser.
Mühle a construit le S.A.R. Rescue-Timer, qui est en service depuis 2002 au sein de la DGzRS, selon ces directives et en collaboration avec les chefs de la flotte de sauvetage. Tout en lui est conçu pour être résistant et fonctionnel. Ainsi, le boîtier en acier inoxydable, arrondi pour des raisons de sécurité, est entouré d'une lunette en caoutchouc sur le dessus et le verre saphir est deux fois plus épais que la normale, soit 4 mm. De cette manière, la montre est protégée contre les chocs et les coups extérieurs. De plus, elle est étanche jusqu'à une pression de 100 bars (ce qui correspond à une profondeur de plongée de 1.000 m). Le calibre automatique SW 200-1, doté du réglage à col de pivert développé par Mühle et de son propre rotor, est particulièrement résistant aux chocs et supporte sans broncher des coups qui affecteraient d'autres mouvements mécaniques. Le cadran est entièrement conçu pour une lisibilité optimale, même dans des conditions extrêmes : De grands triangles marquent les chiffres 3, 6, 9 et 12 - ils sont disposés de manière à ce que l'on puisse toujours voir d'un coup d'œil où se trouve le 12. Comme les autres index et les aiguilles, ils sont recouverts de Superluminova, une couleur extrêmement puissante et longtemps rémanente - ce qui permet de coordonner avec précision une intervention de sauvetage même dans la nuit profonde. La couronne vissée ne se trouve pas comme d'habitude sur le 3, mais sur le 4, afin d'exclure toute blessure des personnes impliquées et tout endommagement de la montre lors de l'intervention des secours ou de l'extraction du canot de sauvetage.

Depuis 1869, le nom Mühle appartient à Glashütte, ce qui en fait l'une des plus anciennes entreprises de mécanique de précision de la localité. Grâce à sa refondation en 1994 par Hans-Jürgen Mühle, l'arrière-petit-fils du fondateur de l'entreprise Robert Mühle, après des revers et des échecs dus à l'histoire contemporaine, elle est aussi l'une des plus jeunes sur le plan formel. Au cours de cette dernière phase, l'entreprise s'est consacrée à la construction d'instruments nautiques de haute précision, conformément à sa tradition, et s'est également spécialisée dans les montres-bracelets mécaniques extrêmement fiables.