Regard doux et tendre comme un cœur, allongé avec dévotion : ce petit agneau Steiff avec son fameux "bouton dans l'oreille" conquiert inévitablement petits et grands.

Comme tout animal Steiff, cet agneau est fait pour nous accompagner de la tête aux pieds tout au long de notre vie. Il s'agit d'une pièce unique, fruit d'un travail manuel minutieux. Toutes les pièces sont cousues à la main - la finition durable des coutures, qui se caractérise par une largeur de couture particulière et une densité de points élevée, est remarquable. Même le "bouton dans l'oreille" caractéristique est finalement fixé manuellement.

L'agneau fait partie de la série "Teddies for tomorrow" : dans l'optique du désir d'innovation profondément ancré dans l'histoire de l'entreprise, Steiff essaie sans cesse de nouveaux matériaux adaptés à l'avenir. Dans ce cas, Steiff utilise pour la fourrure un matériau qui, tout comme le rembourrage, est fabriqué à partir de bouteilles en PET recyclées. Un upcycling particulièrement réussi, car la fourrure de cet agneau est très moelleuse, incroyablement souple et douce au toucher.

Avec ses "Teddies for tomorrow", l'entreprise traditionnelle Steiff fait un pas de plus vers l'avenir tout en conservant systématiquement sa philosophie d'entreprise traditionnelle : "Pour les enfants, seul le meilleur est assez bon". Cette devise, attribuée à la fondatrice de l'entreprise Margarete Steiff, figurait déjà dans le premier catalogue Steiff en 1880. Ses biographes décrivent Margarete Steiff comme une femme très déterminée qui a osé se mettre à son compte en 1877 avec son entreprise de confection de feutre à Giengen an der Brenz, son lieu de naissance dans le Bade-Wurtemberg.

Le hasard fait bien les choses : Dans une revue de mode, elle découvre le patron d'un éléphant en tissu, d'après lequel elle confectionne une pelote à épingles début 1880. Mais ce sont les enfants qui s'emparèrent avec enthousiasme de l'"éléphant", et l'animal en peluche devint bientôt un jouet d'enfant très apprécié. La même année, la société Margarete Steiff GmbH est fondée à Giengen et la gamme de produits s'élargit peu à peu. L'éléphanteau fut rejoint par un zoo coloré, dans lequel on trouvait même des chameaux et des girafes. Mais c'est l'ours en peluche qui devait remporter le plus grand succès.

Si l'on y réfléchit bien, la dernière impulsion à la success story de l'ours en peluche est à mettre au crédit des Américains. Au salon du jouet de Leipzig en 1902, Richard Steiff, neveu de la célèbre Margarete, était sur le point de se résigner à l'échec de son projet "Ours 55 PB" - le premier ours en peluche au monde avec des membres mobiles - lorsque Hermann Berg, représentant d'une entreprise commerciale américaine, arriva. Le commerçant fut tellement enthousiasmé par l'ours Steiff qu'il commanda l'énorme quantité de 3.000 pièces. Son intuition s'est avérée être la bonne : Le "Teddy Bear", ainsi nommé à partir de 1906 en l'honneur du président américain Theodor "Teddy" Roosevelt, devint un best-seller aux États-Unis. C'est de là qu'est parti le triomphe mondial du nounours, qui porte depuis 1904, comme tous les produits Steiff, la marque "bouton dans l'oreille".

À la mort de Margarete Steiff en 1909, près de 400 employés et 1 800 travailleurs à domicile fabriquaient déjà près d'un million d'ours en peluche par an et environ 1,7 million d'articles de jeu au total pour la société Margarete Steiff GmbH. Chaque pièce était consciencieusement fabriquée à la main, avec des matériaux et des produits de grande qualité, car "pour les enfants, seul le meilleur est assez bon". Jusqu'à aujourd'hui.