Kit AstroMedia Pseudoscope

Le kit en carton donne l'occasion de se lancer dans des expériences sur sa propre vision des choses avec un pseudoscope amélioré (à savoir réglable sur différentes distances) : D'une part, des branches de plantes, des étagères et des lampes murales sont poussées à travers les murs, des lampes sphériques se déforment en demi-cavités et des pièces de vitrines flottent en tant que formes négatives devant la porte dans l'espace libre. D'un autre côté, les visages restent tels qu'ils sont, car le cerveau ne se laisse pas tromper par un X pour un U. Et cela prouve à nouveau que cette vision spatiale n'est pas un processus purement mécanique. Si l'on s'engage dans une réflexion philosophique sur la vision, le pseudoscope permet également de jeter un regard nouveau et rafraîchissant sur des choses traditionnelles : Ce qui était important jusqu'à présent et se trouvait à l'avant-plan est désormais relégué à l'arrière-plan, d'où ce qui n'a pas été vu s'impose à l'avant-plan. Toute l'impression d'espace se renverse, comme dans certains tableaux de M. C. Escher. L'orientation devient une question de point de vue. Au fond, on peut ainsi fournir un argument de poids au perspectivisme de Leibniz, selon lequel la réalité dépend du point de vue et des caractéristiques de l'observateur. Mais dans tous les cas, le pseudoscope produit un effet étonnant chez tous ceux qui sont capables de voir en relief, un effet qui ne perd pas son charme de sitôt.

"Le monde est tel qu'on le voit". Des expressions comme celle-ci renvoient au fait que toute une partie de la réalité dépend de notre vision. Ce qui est proche ou éloigné de nous, comment l'environnement nous apparaît et comment nous y réagissons ensuite, tout se décide dans l'âme.
Le pseudoscope, acquis il y a environ 180 ans, à une époque où les chercheurs tiraient encore leurs connaissances de la modification des conditions de base, intervertit les images vues par les yeux et fusionnées par le cerveau en une image plastique. L'Anglais Charles Wheatstone prouva ainsi les bases de la vision stéréoscopique et développa également le stéréoscope, qui fit fureur bien au-delà de l'époque des fondateurs en tant qu'appareil optique de divertissement. Depuis, le sujet s'est révélé plus passionnant qu'on ne le pensait : L'effet 3D naît d'une manière extrêmement complexe, qui se situe en fait dans le psychisme.