Coccinelle de Kösen

Rien qu'en Allemagne, on compte environ 70 espèces de coccinelles, des brunes ou jaunes, des roses ou rouges et même des noires, avec au moins deux et au maximum 24 points sur les ailes. Mais une seule est considérée comme un véritable porte-bonheur : la coccinelle rouge à sept points. Et pour en finir avec une vieille tradition : le nombre de points sur les élytres n'a rien à voir avec son âge. Immédiatement après l'éclosion, les points ne sont certes pas encore complètement développés, ils n'apparaissent clairement qu'au cours des premières heures de vie. Mais leur nombre est déterminé génétiquement, c'est-à-dire qu'il dépend de l'espèce à laquelle la coccinelle appartient. Quel que soit le nombre de points qu'elle porte, si ce petit bourdon hémisphérique est si bien considéré par l'homme, c'est certainement en raison de son mode d'alimentation : une coccinelle détruit des milliers de pucerons au cours de sa vie, ce qui en fait un allié apprécié de tous les jardiniers*.

Cette coccinelle ne participera certes pas à l'entretien de vos espaces verts, mais elle n'en sera que plus belle en tant qu'amie maniable et câline pour les personnes de tout âge et bien sûr en tant que petit porte-bonheur mobile.

Du point de vue de l'artisanat et de la conception, les animaux en peluche de Kösener font partie de ce qui se fait de mieux : Chaque projet est précédé d'études anatomiques et de mouvements dans un zoo ou dans la nature. Elles sont suivies d'esquisses et de premiers modèles en argile : C'est la seule façon de créer des animaux en peluche aussi proches de la nature (et non pas "mignons"). Les animaux, fabriqués à partir d'une centaine de pièces, sont équipés d'yeux de sécurité et remplis de fibres creuses siliconées et, pour des raisons de mobilité naturelle, de granulés synthétiques. Pour les couvertures, nous utilisons exclusivement de la peluche tissée en Europe. Elle peut être cousue beaucoup plus solidement que la peluche tricotée et garantit que les animaux ne perdent pas leur forme, et la peluche tissée est moins sensible à la perte de poils. Souvent primées, elles sont aussi des pièces de collection pour les vitrines, mais surtout faites pour résister au quotidien dans la chambre d'enfant. La première usine de poupées de Kösen a été fondée en 1912 par Käthe Kruse. Elle a quitté la RDA en 1949, mais a conservé son savoir-faire particulier en matière de fabrication de poupées, qui s'est développé sur quatre décennies. L'entreprise s'est spécialisée dans la fabrication de peluches et les exigences en matière de création n'ont cessé de croître grâce à la collaboration avec le Burg Giebichenstein voisin, l'un des plus importants centres de formation pour la conception de produits en Allemagne depuis le début du 20e siècle.